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  Projets à long terme
 
PROJETS A LONG TERME :
 projets de construction d’un centre de récupération de certains
enfants de la rue de Mbour .
 
ACTION EN FAVEUR DES ENFANTS DE RUE
MISSIONS
• Aller à la rencontre des enfants et de leurs parents, les écouter, s’entretenir avec eux aux fins de mieux comprendre leurs préoccupations, leurs désirs et souhaits.
• Elaborer avec leur participation des projets individuels de vie qui puissent sortir chacun d’eux des conditions du moment.
• Procéder à l’éducation, à la réinsertion familiale ou socioprofessionnelle des enfants ciblés
• Entreprendre toute sorte de sensibilisation active qui contribuerait au maintien de l’équilibre familial.
• Organiser chaque année des rassemblements (colonie, camps) de vacances pour les enfants en situation difficile récupérés par les divers centres d’accueil.
• Mener toute action préservant l’intérêt supérieur de l’enfant et respectant les textes nationaux et internationaux relatifs aux droits des enfants.
VISION
Elle veut amener l’environnement humain immédiat et institutionnel de l’enfant ainsi que la communauté nationale à reconsidérer le statut de l’enfant dans la société et à s’engager activement à la promotion de l’enfance épanouie.
BENEFICIAIRE
Le terme enfants en situation difficile désigne les enfants de la rue et dans la rue, les enfants victimes de maltraitance de toutes sortes du fait de leur placement auprès de tierces personnes ou parce que victimes de trafic interne ou transfrontalier.
Les bénéficiaires sont donc :
• Les enfants victimes de toutes sortes de maltraitance qui fuient la maison
• Les enfants victimes de trafic interne et externe
.Les enfants orphelins
• Les enfants abandonnés ou errants
• Les enfants qui se livrent à la prostitution
L’âge de ces enfants doit être compris entre 4 et 15 ans
ACTIVITES
• organiser des causeries thématiques pour un changement de comportements
• mener des enquêtes sociales, des réinsertions et des suivis
• constituer des dossiers individuels pour chaque enfant
• organiser des jeux de toutes sortes et des excursions
• alphabétisation de ces enfants
• donner des conseils aux familles
• organiser des séances de vaccination en prévention des différentes maladies et donner des soins de santé
Organiser des émissions radiodiffusées pour sensibiliser le grand monde.
RESSOURCES HUMAINES
Dons et actions des organismes humanitaires des volontaires et de certains partenaires.
DOMAINES D’INTERVENTION
• Le respect des dispositions contenues dans les textes relatifs aux droits des enfants
• L’éducation alternative
• L’éducation sanitaire
• La recherche action
INSTITUTIONS A ASSOCIER
ONG ou associations de développement basées dans la localité. Mairie et arrondissement de la localité Centre de santé, Centre de promotion sociale Etablissements scolaires
INDICATEURS DE DURABILITE
• Diversification de partenaires
• Partenariat avec d’autres associations du réseau des structures travaillant pour la cause des enfants
• Appui de la Mairie si possible
• Renforcement de la collaboration avec les structures étatiques si possible
• Renforcement de la collaboration avec les patrons d’ateliers de formation
 
 ACTIVITES DE SURVIE
Comment survit-il dans la rue ?
Dans un milieu où il est question de survie, l’enfant se bat, se débrouille pour pouvoir rester en vie. Pour ce faire il lui faut manger boire, s’occuper de sa santé, accomplir les petits métiers pour avoir de l’argent… Il y a pénurie, manque, inégalité dans la répartition des biens de consommation. La nourriture existe mais en quantité limitée et le nombre de ceux qui veulent y accéder est élevé. Dans ce contexte qu’on peut assimiler à la jungle, le verbe se BATTRE prend de l’ampleur et se comprend mieux. Ceci appelle des attitudes : il faut être inventif, il faut avoir de l’imagination, faire usage de tous les moyens l’essentiel est d’arriver à sa fin, à survivre. Pour survivre l’enfant de rue vole, dévalise, travaille, exerce tous les petits métiers qui existent ou qu’il crée et parfois suivant le temps qu’il fait, les saisons de l’année. Quelques faits : en période de jeûne musulman par exemple, les enfants contre de l’argent passent très tôt le matin réveiller les pratiquants de la religion avec lesquels ils ont noué accord verbal afin que ses derniers puissent se conformer aux prescriptions islamiques. Lorsqu’un usager du marché ne se ressaisi pas il lui arrache son bien. La survie exige la violence, les disputes, les partages inégaux, la méchanceté, l’intérêt particulier. Au nombre des activités qu’il mène on peut citer :
 ramassage des ordures
 balayage des étalages
 portefaix
 débardeur
 lavage de moto, de véhicule etc.
 recherche et vente de bouteille, d’objet en plastic
 traîneur de chariot
 chargement et déchargement de produits vivriers de saison
 recherche et vente de la ferraille
 gardiennage
 pêche de poisson
 mendicité etc. Ces enfants d’une imagination débordante s’adaptent à toues les occasions.
 GESTION DE LA JOURNEE
Souvent et tôt le matin il accomplit quelques tâches contre de l’argent. Pour ne pas avoir à trop errer il se dirige vers ses clients à qui il donne satisfaction. De préférence le matin pour que d’autres camarades ne lui prennent sa place. Il reçoit donc après tâche accomplie un peu de sous ce qui lui permet de se payer de quoi manger et de se refaire des forces pour la journée. Il va consacrer une bonne partie de la journée aux différents jeux ou occupations de son choix. Ses loisirs sont surtout fait de :
 cinéma
 vidéo club
 nage
 musique
 football
 baby-foot etc. Les sons de tam-tam attirent beaucoup les enfants et les filles de la rue surtout lors de sortie des revenants qui drainent une foule importante. On peut être amené à observer par moments un rassemblement d’enfants qui chantent, dansent au rythme de gongs et de tam-tam. C’est une activité de défoulement qui lui permet de s’évader, de s’exprimer à haute voix, d’avoir le sentiment de taper sur quelque chose au lieu d’avoir à taper sur quelqu’un. Cela favorise la cohésion du groupe et une expression des compétences mais parfois ceci abouti à une cacophonie. Au sortir d’une telle animation il est fatigué et il ne lui reste qu’à se reposer en vue de reprendre des forces. Par ailleurs en temps perdus, les enfants ont pris l’habitude de s’adonner à des moqueries. Dans cette ambiance de joie passent des informations de toutes sortes pour le bonheur de toute personne présente en ces lieux. La nuit ou la pénombre peut être mise à contribution pour commettre des larcins afin de ne pas être identifié.
INSTRUCTIONS
Est ce qu’il a envie de s’instruire, dans sa langue ou dans une langue autre que la sienne ? L’enfant des marchés a bien envie d’augmenter ses recettes en tant que portefaix, traîneur de chariot ou de guide aux usagers étrangers qui viennent d’autres pays pour des affaires et qui ne parlent pas sa langue. Il est confronté à un problème de communication et il a besoin d’acquérir de la compétence afin de passer cette barrière. J’ai eu à aider cette catégorie d’enfants à trouver réponse à cette préoccupation mais par expérience je dis d’ores et déjà que ce n’est pas une mince affaire. Pour y parvenir il faut emprunter un chemin, il faut adopter une certaine démarche, il faut certainement s’organiser avec un groupe car ils sont plusieurs à être dans le besoin
 il faut beaucoup de patience et d’amour pour pouvoir gérer une classe d’apprenants qui ont différents niveaux (multigrade)
 le jour, le moment de la journée, le lieu, la durée d’une séance, le nombre de fois dans une semaine.
 il faut qu’à l’issue de chaque séance que les apprenants aient des raisons de revenir à la séance suivante.
 il faut déterminer avec précision le contenu du programme qui doit être en adéquation avec les besoins à satisfaire et sa durée dans le temps.
 il faut savoir conduire de bout en bout un cours et ne pas faire des frustrés car quand le leader n’en veut plus, il risque d’entraîner dans son mouvement d’abandon ses autres camarades ou compagnons.
 Il faut organiser autant que possible des séances dans un espace qui est proche de leur lieu de présence
 La discipline qui caractérise les classes formelles ne saurait être de mise ici Ne sous-estimons pas le fait que l’enfant de la rue a un mental caractérisé par L’IMMEDIATETE. Tout ce qu’il entreprend, tout ce qu’il poursuit, il veut en obtenir un résultat immédiat, séance tenante. Lorsque les résultats ne sont pas palpables ou trop lointains il n’est pas motivé et abandonne.
 VIOLENCE
Le quotidien de ces enfants est hélas souvent fait de violences de toutes sortes. L’enfant pour véritablement intégrer un groupe d’enfants de son âge fortement hiérarchisé doit montrer ce qu’il sait faire de ses muscles et des méninges. C’est non seulement à coup de poing qu’on se fait accepter pour avoir une place dans ce genre de groupe mais aussi il faut se faire parrainer. S’il sort vainqueur du pugilat cette victoire lui confèrera respect, admiration, considération et compétence. Il ne peut en être autrement car la vie dans la rue en elle même est rude, rugueuse. On arrache, on s’attribue sa place par la force. Les bagarres et les conflits sont des sources de violence. En tout cas ils sont fréquents et peuvent mettre aux prises des individus d’un même groupe qui se connaissent pourtant ou des individus appartenant à des groupes différents car il y a un intérêt sérieux en jeu. Les conflits qui sont source de comportements violents ont diverses causes : argents, filles, femmes etc.… Les injures les plus acerbes précèdent les bagarres au cours desquelles les enfants font régulièrement usage des armes blanches (couteaux, tessons de bouteilles etc.) qu’ils portent souvent sur eux. La violence va de paire avec la prise de la drogue. La drogue se présente sous plusieurs formes : chanvre indien (cannabis), cocaïne et autres. La CASSE qui est un terme de la rue tient une place importante dans ce chapitre. En quoi consiste t-elle ? Des individus d’un groupe se rendent sur le territoire, sur le périmètre d’actions d’un autre groupe pour l’affronter. L’affrontement est parfois sanglant avec pour résultat des blessés. Elle se solde aussi par la destruction systématique de tout bien se trouvant sur ce périmètre. Cette opération nécessite déplacement. Des groupes qui ont la renommée d’être composés de casseurs professionnels sont sollicités à accomplir cette sale besogne contre de l’argent. Dans certains cas les enfants ou jeunes sont sollicités par des particuliers qui cherchent à en découdre avec un autre citoyen. Les casseurs se rendent sur les lieux indiqués pour opérer.
 VOYAGE, DEPLACEMENT, MOBILITE
La recherche du bien être, du mieux être, la vérification d’une information, la recherche du travail, d’une occupation, de la pitance, d’un petit métier, des loisirs, des jeux etc. pousse les enfants dans une grande mobilité. Tous les moyens sont mis à contribution. Les déplacements peuvent se faire soit à taxi moto ou soit par bus sans qu’il ne paye rien à la descente car il use de stratagème pour disparaître. S’il n’a aucun sous il choisit soit de s’infiltrer parmi les passagers d’un véhicule de transport en commun et s’engouffre sous un siège jusqu’à destination avec la complicité de certains passagers ou soit il parcourt son trajet pédestrement ou il fait auto stop d’engin à deux roues. Ces déplacements et moyens utilisés s’observent entre la ville capitale de Dakar et dans les autres villes comme Mbour. L’instabilité de cette catégorie d’enfants se manifeste ainsi. Ils sont toujours prêts à partir, l’essentiel est qu’ils soient motivés.
 INFRACTIONS
Les infractions contre les biens et les infractions contre les personnes trouvent ici leur terrain de prédilection. Infractions contre les biens : vol simple, vol aux étalages, le maraudage, l’escroquerie, l’abus de confiance, le recel, le délit de fuite, le faux et usage de faux, la filouterie de transport, le délit de grivèlerie et bien d’autres que sont la consommation ou le commerce du chanvre indien, la conduite de véhicule sans permis etc. Infractions contre les personnes : les coups et blessures volontaires ou involontaires, la tentative d’empoisonnement, le vagabondage, l’homicide involontaire, la violence et voies de faits, le meurtre, le viol, l’attentat à la pudeur, l’avortement… Il faut reconnaître que la lutte pour la survie a pour corollaire la violence qui est source des différentes infractions que commettent les enfants au quotidien dans la rue. Il est inconcevable que l’on ait ce statut et que l’on ne participe pas d’une manière ou d’une autre soit activement ou passivement en tant que auteur, co-auteur ou complice à la commission d’une des ces infractions. On comprend alors aisément que les militaires, les gendarmes, les policiers ne puissent faire bon ménage avec ces enfants. Ici il importe de préciser que souvent les enfants sont poussés à la commission des infractions par des adultes de leur environnement qui s’abritent derrière eux pour échapper à la répression des dispositions pénales. De toutes les infractions précitées celles qui viennent en tête sont le vol simple ou qualifié et les coups et blessures volontaires ou involontaires. Le système défensif mis en place par les enfants fait qu’ils sont très peu appréhendés par les agents des forces de sécurité lesquels dans la plupart des cas viennent tardivement sur les lieux de commission de l’infraction. Mais lorsque l’enfant se sent en insécurité et pour échapper à toute arrestation il se rend très mobile. Mais lorsqu’en dépit de tout l’enfant se fait arrêter par la victime soutenue par la population, il court le risque de se faire lyncher si les agents des forces de l’ordre ne viennent pas à temps.

Vous pouvez participer à ce projet à 350 euro par mois avec nous meme ici;
mais à distance vous pouvez écrire à dark_ossein@yahoo.fr / aac04@hotmail.fr ; ou appeler au 00221 77 457 99 44/ 00221 76 348 02 72;

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